Antonio De Vita
LE MYSTERE DEVI... DEVOILE
 

de Jean-Ives Guerre


Vous trouverez, ci-après, ce qui se disait sur cet auteur pendant plus de 40 ans sans que quiconque, ne le recherche véritablement ou n'approfondisse les contacts avec ceux qui l'avaient connu. Et pourtant, nombre de choses se sont dites sur lui, contribuant à alimenter et enfler, aux cours des ans, une légende sur sa personne. Alors que pendant ce temps on laissait échapper un talent qui aurait pu faire encore rêver bien des enfants voire même des adultes...
DEVI, pseudonyme d’Antonio De Vita, végétait (soi-disant) aux éditions ALPE à Milan lorsque Marcel Navarro l’a rencontré. L’on ne savait hélas strictement rien de cet auteur. Très discret, il avait complètement échappé aux spécialistes italiens. Il est vrai que par rapport à la France, sa production en bande dessinée était moindre. Pourtant Devi avait bien dessiné en Italie pendant des années avant de le faire pour la France. De plus il était quand même connu puisque les équivalents du BDM italien le mentionnent! Pourquoi a-t-il donc échappé ainsi aux professionnels?
Bref, né dans les années 20, Devi avait collaboré à quelques journaux italiens, principalement ceux des Editions ALPE (la plupart de ses dessins ayant été traduits en France), avant de se consacrer aux éditions LUG.
Il envoya pendant 6 ans à cette maison des planches d’une très grande qualité.
Les 2 piliers de sa production resteront sans conteste LE PETIT DUC, 32 planches paraissant dans le mensuel KIWI, et L’AIGLE DE CLERMONT, 12 planches éditées bimensuellement dans PIPO.
Si LE PETIT DUC était imprimé dans un noir et blanc contrasté d’une étrange beauté, L’AIGLE DE CLERMONT bénéficiait des mêmes contrastes mais, une page sur deux, colorié d'une teinte en bichromie d’un rose-orangé du meilleur effet et qui, pareillement au noir et blanc, attribuait à cette œuvre son caractère fantastique, aigu, exacerbé et outrancier mais tout aussi attachant.
Devi dessinait ainsi 56 planches tous les mois, qu’il envoyait régulièrement à l’éditeur lyonnais.
Sur les 4 parties de L'AIGLE DE CLERMONT, 3 ont paru dans leur concept d’origine dans PIPO de mai 1955 à mai 1960. La 4ème et dernière partie n’a été éditée que 17 ans plus tard dans BLEK (qui avait préalablement ressorti les 3 autres parties) mais malheureusement retouchée en couleur, ce qui lui enlève tout son charme et toute son originalité. Mais pourquoi 3 parties éditées dans PIPO puis 4 parties 17 ans après? Quelle est cette anomalie? Navarro dit ne pas s'en rappeler...
… Et puis un jour, plus rien. DEVI se tait à tout jamais. Il disparaît sans laisser aucune trace, sans laisser un seul signe, un seul indice. D'après sa production, c'est en 1961 qu'il ne donne plus de nouvelles. LE PETIT DUC venait de se terminer en janvier, très vite, trop vite par rapport au déroulement des histoires précédentes, les quelques dernières planches semblant même bâclées.
L'AIGLE DE CLERMONT 3ème partie avait pris fin en mai 1960 et la 4ème partie n'ayant été éditée que 17 ans après, on peut raisonnablement penser que DEVI avait dessiné cette bande entre mai 1960 et janvier 1961. La fin de Mirko étant hâtive et bâclée, on peut même tabler sa disparition en décembre 1960, après qu'il ait envoyé le 65ème et dernier épisode du PETIT DUC à LUG afin qu'il sorte en kiosque dans KIWI dès le 10 janvier 1961 et après avoir fourni la 4ème partie de L'AIGLE DE CLERMONT qui ne sera pas reprise dans PIPO… Mais a-t-il vraiment disparu sans laisser de traces? Quel est donc ce mystère vis à vis de la 4ème partie de L'AIGLE DE CLERMONT? Un homme disparaît-il comme cela, d'un coup, alors qu'il livrait à ALPE et à LUG des planches régulièrement?


De Vita 1955 (Photo A. De Vita)

Marcel Navarro alla enquêter sur place à Milan mais sans succès dit-il. En tout cas, l’auteur le plus extraordinaire des petits formats, le plus énigmatique, le plus mystérieux et surtout le plus talentueux avait complètement disparu.
A l’image de son œuvre, il paraissait tourmenté, vraisemblablement torturé, mais son talent était immense et l’on ne peut que regretter infiniment qu’il ait mis fin à son art. Il aurait pu créer tant d’autres chefs d’œuvre...
Cet homme extraordinaire et génial n’avait jamais été retrouvé jusqu'alors…
Né dans les années 20, il serait actuellement octogénaire à quelques années près (à l'heure où j'écris ces lignes c'est à dire en 1999). Peut-être est-il encore en vie ? Peut-être se terre-t-il quelque part ? Peut-être a-t-il vraiment disparu ? Nous ne le saurons sans doute jamais… Mais il faut espérer...
Si l'on se réfère à sa production, c'est à dire ce que l'on connaissait jusqu'alors, il commence sa carrière chez l'éditeur SPORTIVETTO par sa collaboration dans une très brève série: IL FIGLIO DELLA PRATERIA (Le fils de la prairie).
Il passe ensuite aux éditions SUBALPINO-ALPE avec la série des RAZZO BILL puis avec des contes et fables divers dans GAIE FANTASIE ou CUCCIOLO, terminant également la série JIMMY ET JOHNNY de Gherlizza.
Il travaille alors pour le marché français, à la LUG, dont l'oeuvre n'a pas franchi la frontière italienne malheureusement.
Il semblerait qu'il soit ensuite passé aux éditions italienne UNIVERSO et qu'il ait collaboré aux albums de L'INTREPIDE, en finissant sa carrière chez cet éditeur... (D'après un mail de 1999 de Luciano Tamagnini, critique italien.)
Il aurait vraisemblablement commencé à dessiner dans les années 40, d'après ce que dit Marcel Navarro, ajoutant qu'il serait né vers 1920 et serait originaire du sud de l'Italie (la Calabre ou la Sicile). La mémoire de Giorgio Rebuffi, dessinateur de Pipo chez ALPE et qui a connu Devi, avance l'année 1923.
Luciano Tamagnini, critique animateur du journal FUMETTO mentionne qu'il a débuté avec IL FIGLIO DELLA PRATERIA (1948) pour l'éditeur SPORTIVETTO, série très brève de 3 numéros (sur scénario de Cesare Solini selon ce dont m'a fait part Gianni Bono, auteur d'un guide italien de BD). Cette série est parue sous la forme de strisce et vaut très cher: de l'ordre de 200 000 lires le numéro c'est à dire environ 750F soit 115€ (en 2000). Pour quelle raison? sans doute parce qu'il n'y a que 3 numéros? Mais tout ce que peuvent répondre les marchands c'est qu'il y a une demande...
Puis il y a eu la série des RAZZO BILL en 1948 et celle des AVENTURES DE GRAZIELLA la même année.
Il termine la série JIMMY & JOHNNY débutée par Gherlizza et à partir de 1950 il commence à dessiner de façon épisodique une série de contes pour le journal GAIE FANTASIE de l'ALPE. En effet, à raison de 2 ou 3 contes d'une vingtaine de planches par an, on ne peut pas dire que sa production soit extraordinaire. Mais peut-être avait-il d'autres séries en cours ou alors rien ne dit que les séries qu'il dessinait précédemment ne continuaient pas à être produites par ses soins.
Arrive octobre 1954 et c'est LE CHEVALIER D'HARMENTAL pour LUG. Marcel Navarro m'a raconté qu'il cherchait à l'époque un dessinateur pour une série calquée, un peu sur LE PETIT ROI de Buffolente, ou LE PETIT TAMBOUR, mais différente et plus contemporaine. En fait il s'agissait du PETIT DUC. Ainsi il aurait demandé à Giuseppe Caregaro, patron d'ALPE, si quelqu'un pouvait lui assurer le dessin. Et justement Caregaro lui a présenté Devi qui oeuvrait déjà depuis quelque temps dans la maison.


De Vita 1974 (Photo A. De Vita)

Marcel Navarro l'a donc employé en lui faisant commencer par HARMENTAL, série de cape et d'épée. En effet, en suivant la production déjà exécutée en Italie, Devi avait dessiné beaucoup d'histoires médiévales, de contes et de western. Il a donc dû commencer à se mettre sur HARMENTAL avec LE PETIT DUC en parallèle car l'on remarque bien que les premières planches de MIRKO n'ont pas la finesse et la maîtrise que Devi aura par la suite. Pour la maison LUG, il dessine donc MIRKO et HARMENTAL dont les graphismes sont assez proches. Marcel Navarro rajoutait que Devi entrait beaucoup dans la finesse du trait car il oeuvrait à la plume et en outre ses histoires étaient très détaillées, ce qui conduisait l'éditeur à faire des coupes...

Puis Devi s'attèle à L'AIGLE DE CLERMONT qui sort en juin 1955. Marcel Navarro décide alors de publier MIRKO la même année en septembre. Le graphisme des premiers épisodes de L'AIGLE est un peu plus élaboré, mais très proche du MIRKO, ce qui permet d'en déduire la légère antériorité du dessin des premiers épisodes de MIRKO. Mais quoi qu'il en soit, la publication s'est faite de cette manière.

Et c'est le départ du Stakhanovisme. Devi produit L'AIGLE + MIRKO ensemble avec parfois une histoire pour ALPE. Comment tenir le coup dans ce cas. En février 56, c'est L'AIGLE 2 (LE CHEVALIER DE LA VENGEANCE) et LE PETIT DUC qui sont édités tous les mois dans PIPO et KIWI. Puis à partir de janvier 57 paraît seul LE PETIT DUC. Devi en avait-il assez? Ce dont on le comprend! Avait-il une production non suivie? Navarro m'ayant rapporté que Devi détaillait beaucoup ses histoires et que parfois l'éditeur choisissait de couper.

Mais pourquoi LUG a mis tant de temps à publier L'AIGLE 3 et attendu une quinzaine d'années pour L'AIGLE 4 alors qu'il eût été plus judicieux de le publier dans la foulée d'autant plus que les lecteurs appréciaient ces aventures... Y avait-il conflit pécuniaire entre les 2 hommes? Ce qui ne serait pas impossible dans la mesure où les dessinateurs étaient très mal payés. Si on considère que Devi avait de l'avance sur son travail il a très bien pu dessiner L'AIGLE 3 de janvier 1957 à avril 1958 (16 épisodes -- sans les livrer -- ou alors en en livrant 1 seul par mois alors que PIPO réclamait ses 2 épisodes mensuels, ce qui aurait embarrassé LUG). Puis il aurait fait ensuite L'AIGLE 4 (LE CAVALIER SANS NOM) de mai 1958 à juin 1960 et enfin 6 épisodes de SIGMAR de juillet 1960 à décembre 1960, que LUG n'a pas choisi d'éditer tout de suite. Ce décompte collerait puisque LE PETIT DUC se termine en janvier 1961 et que Devi disparaît après. Il aurait peut-être livré L'AIGLE 3 et 4 ainsi que SIGMAR de manière discontinue (tenu par un contrat sans doute) et MIRKO de manière plus régulière et, terminé l'ensemble, bâclant MIRKO, pour tout abandonner en claquant la porte?

Vis à vis des dates cela coinciderait à peu près...
Quoique... Marcel Navarro affirme avoir obtenu la série SIGMAR par ALPE. Or Devi ne dessinait quasiment plus pour ALPE, sauf quelques planches de temps à autre (LE PRISONNIER DU KILIMANDJARO par exemple); et SIGMAR, au niveau graphisme est bien contemporain de MIRKO et L'AIGLE... Que de questions!!!

En tout cas Devi n'a plus dessiné pour la France. A-t-il continué en Italie? Le mail que j'ai reçu de Tamagnini stipule qu'il aurait continué sa carrière chez l'éditeur UNIVERSO dans les albums de L'INTREPIDE. Mais je n'ai rien trouvé de cette époque qui se rapproche du trait de Devi...


De Vita 1955 (Photo A. De Vita)

... Parlant de tout cela avec Gérard Thomassian, celui-ci me fit part de sa découverte d'un graphisme ressemblant à celui de Devi et illustrant une histoire du JUSTICIER MASQUE paraissant courant des années 60 dans BENGALI (l'épisode en question s'intitule "Opium" paru dans le n°23 de juin 1966 en France, mais la série est parue en Italie de 1962 à 1965). Il est vrai que dans cet épisode, le trait est parfois similaire, mais pas dans la lignée du PETIT DUC, plutôt des années antérieures style UNE HISTOIRE DE L'OUEST. Voulant interroger le scénariste de la série sur ce sujet, Luciano Secchi (alias Max Bunker), celui-ci n'a malheureusement jamais voulu me recevoir. Dommage...
 


Bengali n°23: 

Le justicier masqué

Maschera nera

Enfin, un critique italien de bd avec qui je me suis entretenu en 2000 m'a laissé entendre que Devi en avait peut-être plus qu'assez d'être pris pour un certain De Vita... Pier Lorenzo...
En effet, à la même époque, en Italie, un autre dessinateur, homonyme de Devi mais prénommé Pier Lorenzo, exerçait son talent et avait, lui, une grande notoriété non seulement parce qu'il était l'un des réalisateurs graphiques du héros PECOS BILL, très connu dans la péninsule, mais aussi parce qu'il représentait l'un des Maîtres Disney italiens, c'est à dire l'un de ces quelques dessinateurs qui oeuvraient en Italie à la perennité des personnages de Disney.
Il faut savoir que Disney a une dimension au-delà des Alpes autre que chez nous. Une dimension telle vis à vis du public que de très bons dessinateurs s'y sont mis et avec un si grand succès qu'ils n'ont fait que cela par la suite, abandonnant leurs créations ou les personnages qu'ils dessinaient alors.
Ce fut le cas d'ailleurs de Pier Lorenzo De Vita, dont le fils, Massimo, a repris le flambeau en oeuvrant lui aussi pour la MONDADORI, éditrice de Disney. Et Pier Lorenzo De Vita était à ce point connu qu'un critique et scénariste italien, dont je tairai le nom, spécialisé dans le Disney, a cru pendant un bon bout de temps, à la sortie de mon site en 1999, que Devi et Pier Lorenzo De Vita ne faisaient qu'un...
Donc pour en revenir à mon récent interlocuteur, la concurrence étant rude à l'époque, il se peut que notre cher Devi ait été plus que lassé d'être pris pour Pier Lorenzo sans pouvoir faire la preuve de son réel talent qui ne s'est affirmé qu'en France d'ailleurs (et d'une manière oh combien extraordinaire). Confondu avec un autre il a pu être profondément écoeuré du métier, au point d'avoir d'abord changé sa signature en "A.D.V.", "D.V.A.", "DEVI" (je vous rappelle qu'à ses débuts il signait "Antonio De Vita") puis ensuite d'avoir tout laissé tomber... et ce définitivement.... malheureusement...
Pour ce qui est de son destin, j'ai entendu beaucoup de versions sur sa disparition, des plus plausibles aux plus incongrues. D'aucuns m'ont dit qu'il avait dû quitter l'Italie et faire une carrière dans la publicité en Angleterre ou plutôt aux Etats Unis. D'autres m'ont dit qu'il avait certainement eu maille à partir avec des fascistes pour des faits remontant à la guerre et qu'il aurait été supprimé. D'autres encore ont avancé qu'il avait été kidnappé par la Mafia puis également supprimé pour défaut de paiement de rançon. De bien bizarres considérations, n'est-ce pas?
Une autre piste enfin, qui vaut ce qu'elle vaut mais qui est quand même curieuse, m'a été indiquée par Marcel Navarro lui-même. D'après lui, Devi était un homme taciturne, parlant peu, renfermé, taiseux, disant très peu de choses, ne discutant pas... Selon l'éditeur, il semblait introverti, asocial(?), mystique même et lorsqu'ils se voyaient tous les 2, périodiquement, pour le travail, c'était dans un hôtel de Milan, mais rapidement, sans grand échange de paroles, l'un pour lui remettre ses dessins, l'autre pour le payer sans doute... A tel point que Navarro a avancé une hypothèse sur le talentueux De Vita comme quoi il se serait retiré dans un monastère, quelque part en Italie, dans le calme, la quiétude, la reflexion, la tranquillité et la paix, songeant peut-être, loin de la fureur, loin de ce monde, à l'ingratitude des hommes... Qui sait...
Bon, c'est bien tout cela mais qu'en est-il en réalité?
Il est vrai que lorsque j'ai retrouvé Devi, j'ai discuté longuement de tout ceci avec lui. Et j'ai consigné les péripéties de ma recherche ainsi que sa vie (bien particulière au demeurant) dans un ouvrage auto-édité et intitulé LE MYSTERE DEVI ...DEVOILE (en voir le sommaire ci-dessous).
Malheureusement il est actuellement épuisé.
Je pourrais évidemment en entreprendre une réédition mais à condition que les intéressés soient suffisamment nombreux pour mener à bien une telle tâche.
Néanmoins, il m'est difficile de tout raconter sur cet homme dans ce site, par respect envers tous ceux qui m'ont fait confiance et ont fait l'effort d'acheter ce livre. Ce serait un peu les trahir que de tout mettre à disposition sur internet.
Toutefois, ne soyez pas déçus. Ce site comporte déjà bien des éléments sur Devi et son oeuvre et les rubriques que j'y développe, outre la couleur, comportent des choses que je ne pouvais mettre dans le livre, telles les premières pages de MIRKO par exemple ou l'intégralité des articles écrits sur Devi (car il s'en est écrit bien d'autres depuis la parution de mon livre), ou encore la bibliographie quasi-complète de son oeuvre (alors qu'il y avait bien des points d'ombre lors de la parution du livre).
Non, non, chers amis, ne soyez pas déçus mais comprenez que cet auteur valait la peine qu'on lui consacre quand même un livre afin de lui rendre hommage d'une part mais aussi afin d'expliquer la raison de sa "disparition" qui n'aura toutefois pas été de son fait.
Je peux cependant vous dire qu'il est né le 26 avril 1923 à Tropéa, en Calabre (Navarro le savait-il pour l'avoir avancé?) et a eu une enfance et une adolescence difficile à cause des contextes économiques et politiques. De plus, la Calabre était une région pauvre et, pour subsister, Devi acccepte un poste d'instituteur remplaçant en 1943, sillonnant de petits villages, voyageant à pied, quelquefois la nuit. C'est en avril 1947 qu'il se rend à Milan pour tenter sa chance dans le dessin, une discipline qui l'avait attiré tout jeune. Il exécute quelques menus travaux avant de travailler pour SPORTIVETTO et ALPE puis, par la suite pour LUG.


De Vita 2001 (Photo JY. Guerre)

LE MYSTERE DEVI ...DEVOILE:

Sommaire

Avant Propos
(Quelques considérations sur l'époque des années 50, l'auteur et son oeuvre)

Les Principaux Editeurs
..... Edizioni ALPE
..... Editions LUG
(Une évocation des éditeurs principaux où travaillait Devi)

Comment était perçu Devi jusqu'alors
(Des explications et témoignages sur ce qui était dit à son encontre et les éléments du mystère)

Des articles sur Devi
(Un recensement des différents articles concernant l'oeuvre ou la vie de Devi)

Les bandes françaises de DEVI
..... Le Petit Duc
..... Le Chevalier d'Harmental
..... L'Aigle de Clermont - 1ère partie
..... L'Aigle de Clermont - 2ème partie: Le Chevalier de la vengeance
..... L'Aigle de Clermont - 3ème partie: La perle de Ahjndar
..... L'Aigle de Clermont - 4ème partie: Le Cavalier sans nom
..... Sigmar, l'homme volant
(Une étude des différentes histoires françaises que Devi a dessinées)

A la poursuite d'Antonio De Vita
(Narration de mon épopée pour chercher et retrouver Devi)

Le Mystère dévoilé
(Vie et oeuvre de Devi, ce qu'il est devenu après sa disparition)

Curiosités autour du Petit Duc
..... La planche 1 du 1er épisode
..... La planche 15 du 9ème épisode
..... La planche 30 du 13ème épisode
..... La planche 32 du 65ème épisode
(Exposition de quelques curiosités et bizarreries surtout dues à la censure)

Essai de bibliographie
(Recensement non exhaustif des diverses bd dessinées par Devi)

Images et surprises
(De bien belles images, format A4, en noir et blanc et en couleur dont des inédits)
 

 
 
ANTONIO DE VITA
INDICE:
|  Presentazione di Salvatore Libertino  |
 |  Intervista a cura di Silvio Costa e Luciano Tamagnini   |
Il Mistero Devi di Luciano Tamagnini  |
| Cronologia delle opere a cura di S. Costa e L. Tamagnini  |
|  I Personaggi a cura di S. Costa e L. Tamagnini  |
 |  L'Enigma di Luigi Marcianò   |
Altri Tasselli di S. Costa e L. Tomagnini  |
Le Mystére Devi de Jean-Ives Guerre   |
Lo Zufolo incantato  |